Mes réalisations en gestion de projet

L’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde. On estime qu’elle est
responsable de 10 % des émissions mondiales de CO2 équivalent [1]. La fast-fashion et son
rythme effréné de nouveautés aussi rapidement rendues « has been » par les suivantes contribue
en grande partie à la génération de grandes quantités de déchets de productions, à l’utilisation
de procédés de teintures polluants, a des conditions de production non-acceptables et bien
d’autres encore. L’impact environnemental est colossal et présent tout au long du cycle de vie
des articles (conception, matières premières, production, entretien, fin de vie).
C’est pour ces raisons qu’il est nécessaire de construire de nouveaux modèles pour une industrie
textile plus durable et plus respectueuse des Hommes et de l’environnement. De plus en plus
d’entreprises mettent en place des démarches de développement durable orienté sur l’écoconception, la réduction des polluants, l’utilisation de matières recyclées, conjointement aux
enjeux environnementaux, dans un contexte mondial tendu, l’accès à la matière ainsi qu’une
économie moyenne n’a jamais autant fait sens aujourd’hui, posant un des enjeux majeurs de
notre filière : la fin de vie et la réutilisation des textiles et des vêtements. Une seconde vie,
serait-elle possible ? Quelle serait-elle ?
Au-delà de certaines actions de communication « verdissante » cette piste est encore
trop peu investiguée par les entreprises. Certes complexe et nécessitant une certaine disruption
des modèles (offre, production, commercialisation) elle possède à mon sens un grand intérêt et
semble être la voie à suivre pour réduire considérablement notre impact et réinventer notre
industrie.
C’est pourquoi, mon projet de fin d’études s’est focalisé sur le recyclage textile et plus
particulièrement sur la problématique suivante : comment réduire la proportion de matière
neuve au sein de nos nouveaux sous-vêtements (seconde peau) Damart ?